En pleine création artistique, durant une séance de sport intense, de méditation, voire même au travail… Peu importe l’activité dans laquelle vous étiez plongé.e, ne vous est-il jamais arrivé d’oublier toute notion de temps, la sensation de faim, celle de votre propre corps, y compris celle de la fatigue ? Dans ce cas, votre concentration vous a permis d’atteindre le flow.
D’où provient le flow ?
Découvert par le psychologue Mihaly Csikszentmihalyi dans les années 80, le flow, également appelé expérience optimale, résulte d’un seul questionnement : Pourquoi les gens seraient-ils prêts à renoncer aux biens matériels en échange de « l’expérience fugace d’actes agréables » ?
Le flow opère lorsque vous vous focalisez sur une tâche au point de vous sentir totalement absorbé.e par celle-ci. Une fois immergé.e dans ce que vous êtes en train de faire, l’égo semble s’évaporer, chaque action que vous exécutez, chaque pensée, découle instinctivement de la précédente. Comme si vous étiez pris dans un cycle qui se perpétue en boucle, et dans lequel votre être tout entier était impliqué pour utiliser ses compétences au plus haut point, et dépasser ses propres limites. Une sensation qui amène à vivre de véritables moments de plénitude…
Comment le détecter lorsqu’il survient ?
Selon Csikszentmihalyi, l’expérience de flow se caractérise par l’apparition de différents facteurs.
Perte de conscience des besoins physiques, forte concentration, altération du temps … Tous ces éléments se conjuguent uniquement car votre attention devient sélective étant donné qu’elle est exclusivement dédiée à l’activité qui vous occupe. Bien que les objectifs soient difficiles, vous vivez pleinement votre expérience optimale car ils sont clairs et réalisables. D’ailleurs, vous en avez parfaitement conscience. Un équilibre s’installe alors entre votre niveau de compétence et le défi qui vous fait face.
Mener cette tâche à bien vous apporte gratification et sérénité, à tel point que vous n’avez même plus conscience d’exister. Vous êtes au cœur du moment présent, avec une sensation de contrôle sur la situation ainsi que son aboutissement. L’état de flow est d’autant plus fort lorsqu’on obtient un retour positif et immédiat résultant de l’action. Par exemple dans le cadre du travail, ou lorsque vous libérez des endorphines pendant une séance de sport.
Comment l’atteindre ?
Il vous suffit de légèrement sortir de votre zone de confort : juste assez pour pouvoir vous surpasser en excellant dans ce que vous étiez en train de faire. Lorsque vous apprenez de nouvelles compétences une fois confronté à un défi croissant, ou quand vous corsez le niveau d’une activité que vous pratiquez régulièrement. Le challenge doit rester à peu près gérable. Si au contraire, ce dans quoi vous êtes plongé.e vous paraît insurmontable, vous pouvez accéder à cet état de flow en assimilant d’abord les nouvelles aptitudes qui vous permettront d’en diminuer la difficulté.
Ce qui résulte du flow
En plus de vous encourager à booster vos performances dans de nombreux domaines, le flow vous guide vers un intérêt croissant pour ce que vous entreprenez, sans compter les bienfaits psychologiques dont il regorge.
D’après diverses études réalisées en neurosciences, vivre à répétition ces expériences positives vous ouvre la voie vers le bonheur, et permet une augmentation de l’estime de soi et de la confiance en soi à long terme. Une addition procurée par ces purs moments de joie en provenance du développement de vos talents. Établit dans un cercle vertueux, le flow permet de pousser un peu plus loin l’apprentissage de nouvelles compétences. Vous devrez continuer de découvrir de nouveaux défis pour garder cet état d’esprit.
En entreprise, il incarne un chemin vers l’épanouissement et le développement des capacités émotionnelles, sociales et cognitives des salariés. Tout simplement en les inscrivant dans un environnement de travail positif qui leur permet de s’accomplir dans les tâches dont ils sont en charge.
Prêt.e à activer votre flow ? À vous de choisir à quelle occasion…